À propos de moi

Détenant un baccalauréat en sexologie et membre de l’Ordre des sexologues du Québec, j’offre des services de relation d’aide en sexologie, ainsi que des lettres de recommandation pour hormonothérapie et changements administratifs de nom et mention de sexe.

Mes expériences en tant qu’intervenant.e m’ont permis de travailler avec mes client.es plusieurs thématiques qui peuvent influencer leur développement et comportements sexuels, qui qu’iels soient : relations amoureuses, image corporelle, violences conjugales et sexuelles, polyamour, travail du sexe, ITSS, etc.

Mon expertise se trouve auprès de diverses clientèles marginalisées : personnes de la diversité de genre, personnes consommatrices de drogues par injection et inhalation, personnes ayant des intérêts sexuels pour les mineur.es, personnes travailleuses du sexe, personnes en situation de précarité économique et résidentielle et/ou vivant de l’itinérance.

Mes approches

Je considère la personne cliente comme experte de sa réalité. Je travaille main dans la main avec mes client.es afin de respecter leurs rythmes et de développer une relation de collaboration en toute transparence.

Il est essentiel pour moi d’intervenir en prenant en compte les diverses oppressions que les personnes peuvent vivre. Je travaille ainsi dans une perspective intersectionnelle, anti-oppressive et affirmative pour les diversités. Je prends en compte l’entièreté des expériences vécues de la personne cliente et la manière dont ses expériences peuvent s’influencer entre elles. Parmi les systèmes d’oppression, on retrouve le racisme, le classisme, le sexisme, la transphobie, le capacitisme et bien plus encore qui influencent le fonctionnement et les conditions de vie des individus qui naviguent dans notre société.

Considérant les effets néfastes que peuvent avoir ces systèmes d’oppression, ainsi que les préjugés et les gestes de discrimination qui en découlent, j’interviens dans une approche sensible aux traumas. Il est donc important pour moi de travailler sur la reprise de pouvoir de mes client.es en mettant de l’avant les forces et la résilience de la personne, tout en respectant leur rythme et leurs besoins spécifiques.

Il est à noter qu’on doit le concept de l’intersectionnalité à deux femmes noires : Patricia Hill Collins dans son livre Black Feminist Thought: Knowledge, Consciousness and the Politics of Empowerment (1990) et Kimberlé Williams Crenshaw dans son article Mapping the margins: Intersectionality, identity politics, and violence against women of color (1991). Celles-ci mettaient de l’avant les expériences des personnes vivant à l’intersection du racisme, du sexisme et du classisme.